En soi, l’industrialisation est avantageuse pour développer l’économie d’un pays, mondialisé en terme des structurations, manufacturations des produits tant agricoles, alimentaires que technologiques… à ce jour, les conséquences en découlent selon le constat de plusieurs études : l’Afrique qui africanise l’industrialisation occidentale en paie le prix.
Une avalanche des produits trop salés, trop sucrés et trop gras inondent nos supermarchés. Le terme produits industriels ou aliments ultra transformés désignent ces aliments industriels qui contiennent différents additifs (colorants, édulcorants, conservateurs…) non naturels qui sont encore moins biologiques, et donc ces produits sont par conséquent hyperglycémiants et caloriques par rapport à d’autres. Un constat établi par la British Medical Journal récemment.
Certaines études ont démontré qu’une augmentation de 10% de la portion d’aliments ultra transformés (charcuteries, barres chocolatés, pizza, surgelée, soda…) dans le régime alimentaire est associée à une hausse de 12% de risque de développer un cancer. La nutrithérapie, et donc la thérapie de prévention à base des fruits, légumes et légumineuses est une alternative à la cancérologie officielle ; revenir au bio pour réduire les risques des cancers en Afrique. Environnement, pollution…
Le secteur agroalimentaire est parmi les plus émetteurs après celui de l’industrie et de l’énergie, des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale. La production des denrées alimentaires hors-saison nécessite le plus souvent des grands espaces (cultures sous serres) et des grandes quantités d’énergie, et les transformations qui suivent ne font qu’augmenter le poids climatique de notre assiette A l’ère où le climat est au cœur de tout, un mini-guide (repères pour faire ses courses) renseignerait sur le label bio, devrait guider le consommateur vers une alimentation plus responsable.
L’appel est lancé aux autorités, à ceux qui nous gouvernent, de décider de la réduction des conséquences de l’industrialisation qui se mondialise, bon pour le développement et mal pour des risques des maladies métaboliques, des cancers…
Dr Romy Damien