Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une
bonne santé, estime l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
« Le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain, qu’il soit atteint
d’un cancer, d’une infection à VIH/SIDA ou de n’importe quelle autre maladie douloureuse »
estime un expert.
Selon le stade évalué de la douleur, en termes de paliers, correspond des antalgiques
spécifiques après une consultation par les médecins. L’automédication des antalgiques ou
analgésiques est prohibée sans l’évaluation de celle-ci par le médecin, le cas des cancers
surtout. Au stade avancé, la plupart deviennent morphino-dépendants…
Selon un expert en gestion des douleurs, la douleur chronique est l’un des problèmes les
plus sous-estimés par les services de santé dans le monde aujourd’hui, alors qu’elle devrait
être considérée comme « une maladie en tant que telle ».
Au sein de la Fondation BOMOKO, nous accordons une place importante à la gestion de la
douleur surtout pour les patients en stade terminal de cancer. La triste réalité est que la
famille du patient est souvent confrontée à un manque de moyens financiers pour se
procurer les antalgiques et localement, il se pose également le problème de leur
disponibilité sur le marché congolais.
Considéré comme un droit; soulager la douleur, les médecins n’ont guère l’obligation d’ignorer totalement la plainte chez les cancéreux, plutôt d’en évaluer correctement et d’ en adapter le traitement, Car une douleur mal gérée peut emporter le patient.
Rappelons que la douleur ressentie à l’occurrence chez des personnes souffrant du cancer du sein n’est objectivable au début de la maladie, plutôt au stade avancé. Il sied de prendre en charge plus tôt la maladie. Pour ce, il faut se faire dépister régulièrement, la campagne Octobre rose avec la fondation Bomoko étant lancée, sensibilisons et orientons ces femmes pour se faire dépister.