En République Démocratique du Congo, pour le cas des malades diagnostiqués d’un cancer, la moyenne se sent fatalement morte avant même d’entamer le traitement soit par chimiothérapie, chirurgie ou autres.
Ici à Kinshasa, les pharmacies n’en disposent généralement que sur commande ; loin de celles qui disposent des faux médicaments.
Certains médicaments, pour une chimiothérapie, sont présents dans les grandes pharmacies pour des prix dépassant largement les revenus moyens et mensuels d’un congolais lambda. Le prix moyen de la chimio variant entre 250-400$ le flacon ou l’ampoule, il faut généralement, pour un schéma complet, associer 2-3 anti tumoraux de familles différentes et ce, sur une séance étalée pendant des mois. Ce coût est sans compter les examens de diagnostic, l’hospitalisation, le check-up (surveillance des marqueurs), les traitements symptomatiques, l’alimentation anticancéreuse, etc. bref, tout un budget pour une thérapie d’une maladie qui peut être évitée par un simple dépistage précoce et l’accès à de bonnes informations.
Nous savons tous que pour un cancer diagnostiqué tôt, les chances de guérison sont énormes et le coût de traitement est sensiblement réduit.
Une chose est certaine : Au sein de la Fondation BOMOKO, nous épinglons les difficultés tant au niveau des professionnels de la santé que des patients et pour ce cas précis, la chimiothérapie demeure un traitement que plusieurs familles ne savent se le permettre car le coût et la disponibilité sur le marché font défaut. Il est temps que des mesures soient prises pour subventionner les traitements par chimiothérapie en RDC afin de sauver plus de vies.
Département de communication
